Après les petits discours d’usage formulés par nos présidents respectifs, nous nous donnions rendez-vous pour 10 h le lendemain matin.
Le temps clément et la fraicheur du matin laissaient présager une belle journée et tout le monde était au rendez-vous fixé la veille, à la Combe-St-Pierre, même si le quart d’heure Maîchois* fut bien respecté.
Nous laissions nos voitures à l’école du Refrain avant de grimper les Echelles de la mort et de découvrir le beau panorama qui s’offrait à nous. Une petite visite à nos débroussailleurs professionnels avec explication de notre travail (voir ici) et une belle observation de Tristan (Aphantobus hyperantus), mais pas de Bacchante !!!
Petite visite infructueuse des plaques métalliques (abris à reptiles), puis direction «la Charbonnière» où nous avions prévu de manger, la montée des échelles ayant déjà creusé les appétits. Mais le sentier fut long (en temps), c’était sans compter les découvertes de crapauds sonneurs, de petites salamandres, de traces de lynx, de fleurs et d’insectes divers. |
Arrivés sur les lieux, certains s’installaient aussitôt au tablar tenaillés par la faim. Les pique-niques déballés, les bouteilles débouchées avec savoir-faire par Noël (normal c’est not’ président) les conversations bilingues allaient bon train, puis Noêl nous conta une de ses histoires érotiques à faire rougir Ielse qui fit le travail d’interprète à merveille. |
Nous reprîmes les voitures pour rejoindre la tourbière de la Seigne où Martina découvrait le plaisir de marcher pieds nus sur les sphaignes, nous découvrîmes quelques lézards agiles sous les tôles au bord de la tourbière.
Nos camarades Kressbronner étaient enchantés de leur week-end passé avec nous, ils n’ont pas manqué de nous convier chez eux, et se feront un plaisir de nous accueillir avec d’autres amis ornithos.