Il avance, il avance, il ne m’a pas vu ?
Je ne bouge pas. Il avance toujours et vient à 20 mètres : là, il se stoppe net. Se dresse, la tête levée il hume l’air dans tous les sens.
Il reste figé 30 secondes et reprend sa descente mais avec plus de précautions. S’arrête de temps en temps en humant l’air régulièrement.
Il s’approche de plus en plus “le con” !!!
Il vient à moins de 10 mètres, honnêtement, il me fait un peu peur...
Il s’arrête de nouveau : à l’œil nu, je vois ces petits yeux noir bouger dans tous les sens et son groin se plier également dans tous les sens.
D’un coup, il grogne. Je sursaute. Il fuit dans la forêt sur la droite.
J’attends 5 minutes car j’entends du bruit un peu plus haut dans la forêt en pensant que c’est “mon sanglier”.
J’observe même furtivement une belle bête noire qui passe entre les arbres.
Au même moment, “mon sanglier” réapparaît sur le chemin, monte sur 10 mètres et repart en forêt
Superbe, il y avait deux sangliers... mais un peu impressionnant !!!
Je reprends mon chemin et 100 mètres plus loin, je fais fuir une nouvelle fois les deux individus en contre bas du sentier.
A la mangeoire, il y a toutes les mésanges (nonnette, charbonnière, bleue, noire et huppée), des sitelles torchepots, des geais des chênes, 3 pics épeiches, 2 grands corbeaux et quelques corneilles noires.
Voilà une belle sortie malgré le mauvais temps.
Allez bonne fin d’année et attention de ne pas trop forcer si vous ne voulez pas avoir mal aux cheveux demain matin.
Amicalement et à l’année prochaine.
Noël