Le rendez-vous était donné sur le parking de Biaufond, à 14h. Clémence, Nano et Simon assuraient l’encadrement du groupe. Nous avons terminé la sortie vers 16h30, en dégustant du jus de pomme et le gâteau préparé par une adulte du groupe des Gazouillis. En effet, les Gazouillis se retrouvaient aussi à Biaufond cet après-midi, pour effectuer un comptage des oiseaux d’eau hivernants (qui passent l’hiver dans nos régions).
L’étendue d’eau de Biaufond est due au barrage du Refrain qui se trouve un peu plus en aval. Ce barrage permet d’alimenter l’usine hydroélectrique du Refrain, qui se trouve au pied des échelles de la Mort. L’usine a été construite en 1906. Au niveau de Biaufond, on peut voir, là où il y a le plus de courant, où se trouvait le lit de la rivière autrefois.
Nous avons commencé notre sortie en observant les oiseaux d’eau aux jumelles et à la lunette, tandis que les adultes effectuaient leur comptage. Nous avons pu réviser les noms des ces oiseaux grâce à un jeu où il fallait trouver le corps, la tête, et le nom de chaque oiseau. Certains oiseaux, sur la photo, n’ont pas été vus durant notre sortie. Nous avons aussi feuilleté les guides ornithologiques que les adultes nous ont prêtés.
- Le foulque macroule. Certains construisaient leur nid.
- Le canard colvert (mâle et femelle)
- Le goéland leucophée
- Le grèbe huppé. Un couple était d’ailleurs également en train de construire son nid.
- Le grand cormoran
- Le harle bièvre
Nous avons aussi observé le milan noir, de retour d’Afrique où il a passé l’hiver, et des nids de hérons cendrés en haut des arbres. Ces nids s’appellent des héronnières.
Après avoir quitté le parking de Biaufond où les adultes effectuaient leur comptage, nous sommes allés marcher le long de la Ronde, côté Suisse. Dans l’eau, nous avons observé :
- des œufs de grenouille (qui forment des tas)
- et des larves diverses, que nous n’avons pas su identifier.
Nous avons aussi revu la même coccinelle que lors de notre première sortie. La coccinelle n’est n'est pas un animal aquatique, mais c'est bien un insecte. Elle appartient à l'ordre des coléoptères. Nous avons mis du temps à compter ses points, mais elle en avait apparemment 16. Il s’agirait sans doute d’une Halyzia sedecimguttata.
Comme Enzo et Nina étaient nouveaux dans le groupe, nous leur avons montré la différence entre le sapin et l’épicéa, que nous avions vue lors de notre première sortie. Nous avons fait goûter les épines de sapin à Enzo, mais il n’a pas aimé !
Nous avons à nouveau observé des anémones sylvies, mais aussi d’autres fleurs, comme l’oxalis, dont les feuilles ont une forme de coeur, ou encore la gesse printanière, dont les couleurs varient entre le bleu, le rose et le violet.
Puisqu’elles n’ont pas de fleurs, les fougères ne font pas de graines, et pour se reproduire, elles ont recours à une autre technique ! Elles ont des petits sacs de spores (et non pas de sport...) sous leurs feuilles, qui permettent de créer de nouvelles plantes. La fougère que nous avons observée (photo de droite) s’appelle la fougère scolopendre.
La prochaine sortie aura lieu le 18 mai, le matin, au refuge du Vaudey. Nous irons notamment observer les orchidées de la pelouse chez France, au-dessus des échelles de la mort. Inscriptions au 07.83.62.66.98 (Clémence) ou sur le site des Gazouillis.